Étiquette : 2006

Paul de Tarse, le chemin de Damas

Album publié en 2006 aux Editions CLD.


couverture bd Paul de tarse, le chemin de Damas

« Je suis déchiré entre ce qu’on nous a toujours appris et ce qui vient de m’être révélé… Partie ! N’importe où pourvu que je laisse derrière moi ce fardeau trop lourd… » Paul de Tarse



L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Paul de Tarse, le chemin de Damas »

Publié en mai 2006, Paul de Tarse – Le chemin de Damas propose une relecture de la conversion de Saül de Tarse, persécuteur zélé des premières communautés chrétiennes devenu l’apôtre Paul après son « appel » sur la route de Damas. Dominique Bar y déploie une narration sobre et rigoureuse, s’appuyant sur les Actes des Apôtres pour ancrer le récit dans le Ier siècle, entre Jérusalem, Tarse et Damas.

L’auteur-dessinateur choisit un graphisme en quadrichromie aux teintes chaudes, où chaque planche dégage une intensité visuelle forte. Les décors sont fidèles aux reconstitutions historiques, les costumes et l’architecture romaine restituant avec soin l’atmosphère méditerranéenne de l’époque.

Au niveau du scénario, la progressivité du cheminement psychologique de Paul est maîtrisée : les dialogues, parfois sobres, privilégient l’essentiel et laissent respirer les silences, renforçant l’impact des moments de révélation ou de conflit intérieur. L’expressivité des visages, servie par un trait réaliste et précis, rend palpable la dimension mystique de la conversion.

Récompensé par le Prix Gabriel de la BD chrétienne 2006, cet album séduira tant les passionnés d’histoire ancienne que les lecteurs en quête d’une approche sensible et documentée de la foi : une BD réussie !

Le Maître de Ballantraë – Livre Premier

Album publié en 2006 aux Editions Denoël.


Adapté du roman de Robert Louis Stevenson publié le 20 septembre 1889.

couverture bd Le Maître de Ballantraë - Livre Premier

« Une implacable tragédie humaine […], c’est ainsi que l’histoire m’est venue. L’intrigue me trottait dans la tête depuis longtemps : le frère aîné part se battre en 45, le cadet reste ; le cadet, bien entendu, reçoit le titre et le domaine, et il épouse la fille promise à son aîné – arrangement de famille – mais lui (le cadet) l’avait toujours aimée, alors qu’elle était vraiment amoureuse de l’autre.
C’est alors que le diable et Saranac m’ont soufflé le dénouement […] : le frère aîné est un INCUBE. Censé avoir été tué à Culloden, il refait surface et saigne sa famille jusqu’au dernier sou ; à partir de là il vient habiter avec eux, d’où découle la véritable tragédie, le duel nocture entre les frères et la deuxième mort supposée de l’aîné... »
(Lettre de Stevenson à Henry James, mars 1888.)


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Maître de Ballantraë – Livre Premier »

Adaptée du roman de Robert Louis StevensonLe Maître de Ballantraë puise son cadre dans l’Écosse jacobite de 1745, lorsque la famille Durie bascule dans la guerre civile après la défaite de Culloden. Hippolyte, à travers son diptyque inauguré en octobre 2006, transpose cette rivalité fraternelle en une fresque graphique saisissante.

Le récit met en scène James, le frère aîné, libertin et charismatique, face à Henry, cadet vertueux et injustement déshérité. Leur lutte, tantôt physique, tantôt morale, incarne un combat entre ambition et intégrité. Notre attention est tenue par la tension croissante, qui se nourrit d’ellipses temporelles maîtrisées et de retours spectaculaires, tout en gardant le rythme aventureux et tragique de Robert Louis Stevenson.

extrait bd Le Maître de Ballantraë - Livre Premier

Hippolyte impose un style singulier : une ligne nerveuse sans encrage, rehaussée par des aquarelles aux tonalités changeantes – froides pour la traîtrise, chaudes pour la passion, exotiques lors des voyages. La mise en scène privilégie les gros plans introspectifs et les décors grandioses.

Entre tragédie fraternelle et épopée d’aventure, ce premier tome séduit par la puissance dramatique de son scénario et l’élégance de son graphisme. A lire pour redécouvrir le roman de Robert Louis Stevenson.

Les Gaulois contre César

Album publié en 2006 aux Editions Larousse.


couverture bd Les Gaulois contre César

La vraie histoire de la guerre des Gaules et de la victoire de César sur « ces irréductibles Gaulois ».


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Gaulois contre César »

Publié en 2006 chez Larousse, Les Gaulois contre César s’intègre à la collection « L’histoire en BD », proposant un one-shot de 48 pages qui plonge le lecteur au cœur de la guerre des Gaules (58-52 av. J.-C.).

D’emblée, Jean Markale fait preuve d’une rigueur historique, s’appuyant sur les Commentaires de César tout en éclairant les enjeux politiques et culturels de l’époque. La relation complexe entre Jules César et Vercingétorix est dépeinte avec subtilité : d’anciens alliés unis contre l’envahisseur à rivaux déterminés. Les passages explicatifs, intégrés directement dans les dialogues, illustrent la volonté didactique de l’auteur sans alourdir la progression narrative.

Sur le plan graphique, Xavier Musquera adopte une ligne claire épurée, où chaque planche offre un équilibre entre détails topographiques et expressivité des visages ; les couleurs vives de Julie Massin renforcent l’ambiance guerrière. Les décors, qu’ils soient forêts gauloises ou camps romains, participent à l’immersion.

En conclusion, cette BD historique, soutenu par un dessin soigné et un scénario documenté, constitue un excellent support pour les jeunes adultes et les passionnés d’histoire antique.

Nicolas Eymerich Inquisiteur – 3 – Le Corps et le sang

Album publié en 2006 aux éditions Delcourt.


Résumé éditeur

D’après le roman de Valerio Evangelisti   publié en 1994.

couverture bd Nicolas Eymerich Inquisiteur - 3 - Le Corps et le sang

1358. Nicolas Eymerich se rend à Castre afin d’y mener une enquête sur les « mascs ».
Ces adeptes d’un culte hérétique sont suspectés d’être à l’origine de « la mort rouge », une maladie du sang inconnue.

Atlanta, 1952. Stetson Kennedy, agent infiltré dans le Klan, découvre la personnalité froide et déterminée de Lycurgus Pinks, biologiste spécialisé dans l’étude des maladies congénitales des populations noires.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Nicolas Eymerich Inquisiteur – 3 – Le Corps et le sang »

Le troisième opus de la série adaptée par Jorge Zentner et David Sala puise dans le roman éponyme de Valerio Evangelisti pour offrir une intrigue à tiroirs, déployée entre l’Aragon médiéval et l’Amérique ségrégationniste de 1952.
L’Inquisiteur Général, nommé six ans après ses premières enquêtes, doit à la fois déjouer une secte propageant la “Mort Rouge” à Carcassonne en 1358 et, en parallèle, infiltrer le Ku Klux Klan prêt à déclencher une épidémie sanglante contre la population noire.

Le scénario joue habilement sur la tension entre foi et science-fiction, dévoilant la lucidité cynique d’Eymerich face à l’horreur rituelle. Son profil impitoyable, oscillant entre intransigeance religieuse et raisonnement d’enquêteur, confère une vraie profondeur psychologique à ce personnage hors norme.

extrait bd Nicolas Eymerich Inquisiteur - 3 - Le Corps et le sang

Le style graphique de David Sala, fidèle à son approche aquarelle, mise sur des ambiances nocturnes et des flous chromatiques rougeoyants qui soudent émotion et mystère. Les plages de couleurs vives surgissent comme des alertes sanglantes, tandis que la somptueuse sobriété des décors renforce l’atmosphère oppressante.

Ce tome confirme la force d’un récit ésotérique et historique, idéal pour les amateurs d’enquêtes sombres et ambitieuses.

A quatre mains – Tome 1

Album publié en 2006 aux éditions Emmanuel Proust.


Résumé éditeur

D’après l’œuvre de Paco Ignacio Taibo II publiée en novembre 1992 en France.

couverture bd A quatre mains - Tome 1

L’espionnage élevé au rang des beaux-arts !

Ciudad Juarez, 1923.
L’acteur comique Stan Laurel assiste à l’assassinat de Pancho Villa.

New-York 1989.
Alex, chef du  » shit department  » de la CIA, prépare un nouveau coup tordu à destination du Nicaragua. Quels liens étranges unissent ces deux époques faites de sang, de révolutions et de contre-révolutions ?
Dans cet immense puzzle des manipulations humaines, deux journalistes, Greg et Julio, entrent en scène pour nous éclairer sur les dossiers secrets de l’Amérique latine.

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L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « A quatre mains – Tome 1 »

Amazing Améziane s’attaque à l’adaptation d’un monument de la littérature policière latino-américaine avec À quatre mains, le roman de Paco Ignacio Taibo II lauréat du prix Dashiell Hammett 1991. Ce premier tome révèle l’ampleur d’un projet ambitieux : transformer en bande dessinée une fresque géopolitique complexe qui entremêle un siècle de révolutions et de manipulations.

L’intrigue déploie avec virtuosité trois trames temporelles distinctes : l’assassinat de Pancho Villa en 1923 dont Stan Laurel est témoin, les opérations de désinformation de la CIA dans les années 1980, et l’enquête de deux journalistes contemporains, Greg et Julio. Cette narration éclatée, à la manière d’un Pulp Fiction, dessine progressivement un immense puzzle des dossiers secrets de l’Amérique latine.

Le trait d’Améziane démontre une intelligence graphique en adoptant des codes visuels spécifiques à chaque époque : tons ocre pour les séquences mexicaines de 1923, esthétique comics flashy pour les journalistes, bichromie caricaturale pour les scènes de la CIA. Cette fragmentation stylistique renforce la cohérence narrative en guidant intuitivement le lecteur dans les différentes périodes temporelles.

À quatre mains  en BD : Une leçon de géopolitique servie par un dessinateur visionnaire qui ose surprendre.

Le Géant égoïste

Album publié en 2006 aux éditions Mosquito.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre d’Oscar Wilde publié le 23 mai 1888.

couverture bd bd Le Géant égoïste (Oscar Wilde)

Abandonnant pour un temps les brumes du gothique, Dino Battaglia a mis également en scène de nombreux contes populaires.

Cet univers merveilleux est délicatement souligné par les couleurs de son épouse Laura dont Hugo Pratt vantait les talents de coloriste. Dans ce registre apaisé, il a notamment adapté Andersen, les frères Grimm ainsi qu’Oscar Wilde.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Géant égoïste »

Dino Battaglia, maître incontesté de l’adaptation graphique, livre avec Le Géant égoïste une œuvre de toute beauté, où la finesse narrative d’Oscar Wilde rencontre un univers visuel d’une rare délicatesse. Ce récit, publié par les éditions Mosquito, se distingue par une harmonie parfaite entre texte et illustration, témoignant du respect de l’auteur pour la puissance poétique du conte original.

Les dessins de Dino Battaglia, finement tracés et subtilement éthérés, créent une atmosphère à la fois douce et mélancolique, idéale pour traduire l’émotion qui habite chaque page. Chaque case semble respirer, grâce à une mise en page aérée où l’espace blanc devient partie intégrante de la narration. Les couleurs, appliquées par Laura Battaglia, enrichissent ce voyage visuel, offrant au lecteur des nuances pastel qui renforcent le caractère onirique du récit.

extrait bd Le Géant égoïste

Au-delà de l’esthétique, c’est le traitement des thématiques universelles – l’égoïsme, la solitude, et la rédemption par l’ouverture aux autres – qui confère à cette œuvre toute sa profondeur. Dino Battaglia transcende les conventions de la bande dessinée pour s’inscrire dans une démarche proche de l’art narratif, où chaque image porte en elle une résonance littéraire.

Le Géant égoïste est une invitation à redécouvrir un classique sous un angle nouveau, une expérience à la fois visuelle et spirituelle, qui ravira amateurs d’art et amoureux de littérature. Dino Battaglia nous rappelle que la bande dessinée peut être un pont entre deux mondes, celui des mots et celui des images.

La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse

Bande dessinée publiée en 2006 aux éditions Petit à Petit.


D’après le roman de Louis Pergaud publié en 1912.

couverture bd La Guerre des Boutons - Tome 2 - La forteresse

Voici la suite et fin de l’adaptation pétillante du succès littéraire de Louis Pergaud, et succès cinématographique depuis l’adaptation d’Yves Robert en 1962.

On y retrouve les deux armées au point où on les avait laissées à la fin du tome 1 : après leur victoire triomphante sur les Velrans, les Longevernes sont en possession du trésor de guerre, quand soudain, en plein milieu de la salle de classe, les poches de La Crique craquent laissant s’échapper tous les précieux boutons !


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse »

Mathieu Gabella et Khaz nous plongent, avec « La Forteresse », dans le dénouement palpitant de leur adaptation du classique de Louis Pergaud. Ce second tome, qui fait suite à « La Guerre des Boutons – Tome 1 – Le trésor », maintient l’intensité du récit en explorant les rivalités enfantines avec un regard à la fois fidèle et moderne.

L’intrigue s’ouvre sur un climat de triomphe pour les Longevernes, qui, après avoir défait les Velrans, se retrouvent détenteurs d’un butin inattendu. Toutefois, la lutte pour la suprématie n’est pas terminée, et ce trésor symbolique relance les hostilités entre les deux clans. Gabella parvient à capturer avec justesse les jeux de pouvoir et d’innocence qui caractérisent les relations entre ces jeunes protagonistes, tout en injectant une touche d’humour acerbe qui évite à l’histoire de sombrer dans la noirceur.

extrait bd La Guerre des Boutons - Tome 2 - La forteresse

Khaz, quant à lui, nous offre un travail graphique remarquable. Ses illustrations, vibrantes et expressives, donnent vie aux émotions complexes des personnages.

« La Guerre des Boutons – Tome 2 – La forteresse » est une conclusion satisfaisante pour les amateurs du genre, même si elle ne parvient pas toujours à surmonter les défis inhérents à l’adaptation d’une œuvre littéraire aussi emblématique.


La drôle histoire du Morbihan

Albums publiés en 2006 aux Editions Des dessins et des mots.


Résumé éditeur

Vers 450 000-300 000 ans avant J.-C., les premiers habitants.
Fin du IXe siècle, invasion des Vikings.
Au Moyen-Âge, où logent les Morbihannais.
1675-1689, le parlement de Bretagne à Vannes.
1666, création de Lorient.
1804, pendaison de Cadoudal.
1808, Napoléonville ou Pontivy.
1893, Sarah Bernhardt à Belle-Île.
1939-1944, la guerre dans le département ; 1971, les débuts du Festival interceltique… 
Autant d’événements qui révèlent la diversité et la variété de l’histoire du Morbihan.

Après s’être consacré, tout dernièrement, à l’histoire du Finistère et de Nantes, l’auteur poursuit avec passion ses investigations avec La drôle d’histoire du Morbihan des origines à nos jours.
Il retrace, avec rigueur et avec une note d’humour, l’histoire du département au travers d’une sélection de 144 faits de la vie politique, économique, artistique…

Le livre relate également la « petite histoire » avec les coutumes, les fêtes… et les modes de vie rencontrés au fil des siècles. Outre les événements, l’auteur cite des personnalités marquantes originaires ou ayant vécu dans le Morbihan.

Cette histoire, pas toujours très drôle, est croquée par 10 talentueux dessinateurs humoristiques bretons : Nono, Arno, Bélom, Clam, Gégé, Juteau, Jiluk, Morvan, Schvartz et Stephan.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La drôle histoire du Morbihan »


« La drôle histoire du Morbihan » de Christophe Trinka est une bande dessinée qui se distingue par son humour décalé et son originalité.

Trinka parvient à capturer l’identité du Morbihan à travers des anecdotes cocasses et des jeux de mots qui raviront les amateurs de la région. Les illustrations, bien que simples, sont efficaces et soutiennent bien le récit.

Le récit est fluide et bien construit, avec des transitions bien gérées entre les différentes histoires. L’humour peut parfois être trop localisé, limitant l’accessibilité pour ceux qui ne connaissent pas bien la région.

La bande dessinée excelle dans sa capacité à capturer la culture et l’histoire du Morbihan. Les références historiques et culturelles enrichissent le récit et offrent une immersion dans la région.

« La drôle histoire du Morbihan » est une œuvre divertissante et originale qui ravira les amateurs de la région et ceux qui apprécient un humour décalé. Trinka réussit à offrir une lecture agréable et enrichissante, malgré quelques légères inégalités dans le récit.

Une lecture recommandée pour ceux qui souhaitent découvrir le Morbihan sous un angle humoristique et décalé.

L’Homme qui s’évada

Album publié en 2006 aux éditions Actes Sud.


Résumé éditeur

Adapté de l’œuvre de Albert Londres publiée en 1928.

couverture bd L'Homme qui s'évada

Quand le bagnard Dieudonné, condamné pour avoir connu la bande à Bonnot, s’évada de Cayenne, le grand reporter Albert Londres vint aussitôt lui prêter main forte.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « L’Homme qui s’évada »

Laurent Maffre, en adaptant le récit d’Albert Londres, propose avec « L’Homme qui s’évada » une œuvre dense et marquante, tant par son sujet que par son traitement graphique.

Publiée en 2006, cette bande dessinée retrace l’histoire vraie d’Eugène Dieudonné, un anarchiste condamné injustement au bagne de Cayenne et son évasion audacieuse, soutenue par le journaliste Albert Londres.

Le talent de Maffre réside dans sa capacité à rester fidèle au récit original tout en insufflant une intensité dramatique palpable. On soulignera la rigueur documentaire de l’œuvre, qui parvient à rendre justice aux conditions inhumaines des bagnards tout en dénonçant les injustices sociales de l’époque.

Graphiquement, Maffre opte pour un style sobre mais expressif. Les visages des personnages, marqués par des traits épurés, ajoutent une dimension universelle aux souffrances décrites. Cette simplicité graphique permet de se concentrer sur le récit et les émotions qu’il suscite, même si certains lecteurs trouvent les portraits parfois trop caricaturaux.

Le scénario, découpé en plusieurs chapitres, suit un rythme soutenu, parfois un peu trop soutenu en raison de la fidélité au texte d’Albert Londres. Cependant, cette approche permet de plonger profondément dans l’histoire de Dieudonné et de ressentir la brutalité de son destin.

« L’Homme qui s’évada » est une œuvre essentielle pour ceux qui s’intéressent à l’histoire et aux luttes pour la justice. Maffre réussit à offrir une réflexion puissante sur la liberté et la dignité humaine.

La Grande Guerre – Tome 1 – 1914-1916 … de Sarajevo à Verdun

Album publié en 2006 aux éditions du Triomphe.


Résumé éditeur

couverture bd La Grande Guerre - Tome 1 - 1914-1916 … de Sarajevo à Verdun

28 juin 1914: l’attentat de Sarajevo déclenche ce que l’on a appelé la Grande Guerre et entraîné plus de neuf millions de morts de par le monde.

Ce premier tome nous fait vivre les deux premières années du conflit dans tous ses aspects historiques et humains et nous emporte au travers des tranchées jusqu’à la Voie Sacrée.

Une bande dessinée pour appréhender la Première Guerre mondiale à l’approche des cérémonies du centenaire.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « La Grande Guerre – Tome 1 – 1914-1916 … de Sarajevo à Verdun »

La Grande Guerre – Tome 1 : 1914-1916 … de Sarajevo à Verdun de Philippe Glogowski se présente comme une œuvre magistrale qui réussit à capturer la complexité et la brutalité des premières années de la Première Guerre mondiale.

À travers une narration à la fois rigoureuse et poignante, Glogowski parvient à retranscrire les événements historiques avec une précision qui ravira les amateurs d’histoire. Son talent en tant que dessinateur est indéniable, chaque planche étant soigneusement élaborée pour immerger le lecteur dans l’atmosphère oppressante des tranchées et la réalité crue du front.

L’auteur ne se contente pas de relater les faits, il les humanise, en mettant en avant le vécu des soldats, leurs peurs, et leurs espoirs brisés. Ce choix de focaliser sur l’expérience humaine permet à la bande dessinée de transcender le simple récit historique pour devenir une œuvre profondément émotive. Glogowski parvient ainsi à équilibrer le poids des événements historiques avec des moments d’introspection personnelle, offrant une dimension plus intime à cette fresque épique.

extrait bd La Grande Guerre - Tome 1 - 1914-1916 … de Sarajevo à Verdun

L’album, tout en étant dense, reste accessible grâce à une narration claire et des illustrations expressives. Cette BD s’adresse aussi bien aux passionnés d’histoire qu’à ceux qui découvrent cette période tragique de notre passé.

Le travail de Glogowski est à la fois un hommage aux millions de vies perdues et une méditation sur la futilité des conflits. Une œuvre indispensable pour tout amateur de bande dessinée historique.