Catégorie : La seconde Guerre Mondiale

Retrouvez une sélection de bandes dessinées sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

Les résistants et résistantes, les militaires, ceux qui ont subi les camps de concentration en bd.

Les grandes batailles de la seconde guerre mondiale en bd. De l’Europe à l’océan Pacifique, en passant par l’Afrique et la Scandinavie, une guerre Mondiale.

153 bd sur le thème de la seconde Guerre Mondiale.

28 mars 1942 – Objectif Saint Nazaire

Album publié en 1990 aux éditions Presse Océan.


Résumé éditeur

La bd qui revient sur l’opération « Chariot »

Face à une situation désespérée en juin 1940, où les civils et les soldats britanniques étaient plongés dans la démoralisation en raison des défaites sur les champs de bataille et de l’occupation de la France par les Allemands, Winston Churchill, Premier ministre britannique, chercha à insuffler un nouvel espoir.

Alors que la Kriegsmarine allemande ciblait les navires marchands pour affaiblir l’économie britannique, les victoires aériennes repoussaient la menace d’un débarquement ennemi sur le sol britannique.

Pour reprendre l’initiative dans le conflit, Churchill soutint la création des forces commandos.

Ces commandos menèrent des raids sur les littoraux occupés, recueillant des renseignements, détruisant des objectifs stratégiques et instaurant un sentiment constant d’insécurité chez l’ennemi pour lui montrer qu’il n’était pas invincible.

En mai 1941, alors que le cuirassé allemand Bismarck menaçait les convois alliés de l’Atlantique Nord, les Britanniques l’affrontèrent. Malgré la victoire, elle fut amère, car le croiseur de bataille HMS Hood, joyau de la flotte britannique, fut détruit avec ses 1 400 hommes.

Il était évident pour Churchill qu’Hitler enverrait le cuirassé Tirpitz, jumeau du Bismarck, pour continuer la menace. Et le seul port sur la façade atlantique adapté à un navire de cette envergure est : Saint-Nazaire

L’opération Chariot, un raid commando audacieux, fut donc lancée pour mettre hors service les installations du port de Saint Nazaire (dont la forme-écluse Joubert), dans le but de prévenir l’arrivée du Tirpitz.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « 28 mars 1942 – Objectif Saint Nazaire»

La bd n’ a pas été lue. Un avis sera posté dès que ce sera le cas


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Saint-Nazaire

La Moselle déracinée

Album publié en 2020 aux éditions Signe


Résumé éditeur

couverture bd La Moselle déracinée

Le 1er Septembre 1939 devant l’imminence de la guerre, les habitants des localités de la première tranche du territoire mosellan situées le long de la frontière avec l’Allemagne sont évacués.

Cette évacuation sera suivie d’une seconde en mai 1940.

Au total 300 communes sur un total de 765, soit 302 730 personnes sont déplacées. Ils le seront vers les deux départements de la Charente, de la Vienne et dans une moindre mesure de la Loire, de la Saune et Loire et du Pas de Calais.



Après l’armistice de juin 1940, les Allemands procèdent à l’expulsion des Juifs, tsiganes, communistes, syndicalistes, religieux et à tous ceux qui “n’entrent pas dans leur idéologie”.
C’est l’histoire de ces Mosellans évacués, expulsés, spoliés, réfugiés, sinistrés que Mosella propose de raconter dans ces pages.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée «La Moselle déracinée»

« La Moselle déracinée » est une bande dessinée fascinante qui met en lumière un pan méconnu de notre histoire, celui des Mosellans évacués, expulsés et déplacés entre 1939 et 1945.

Cette œuvre, co-éditée par le Département de la Moselle, est un précieux trésor pédagogique. Elle permet d’acquérir une compréhension approfondie de cette période complexe. On y découvre comment la population mosellane a été tour à tour évacuée par les Français et expulsée par les Allemands, déchirant ainsi le tissu social de cette région.

extrait La Moselle déracinée

La bd raconte de manière poignante l’exode successif des Mosellans pendant la Seconde Guerre mondiale, dépeignant leur quotidien et leurs souffrances dans des contrées d’adoption. L’histoire de ces exils répétés rappelle étrangement les défis que rencontrent les migrants d’aujourd’hui.

« La Moselle déracinée » est une œuvre mémorable qui nous rappelle l’importance de se souvenir de notre passé pour avancer dans l’avenir.

Cette bande dessinée, qui allie habilement l’histoire et l’émotion, mérite d’être lue et partagée.

Commandos SAS Qui ose gagne

Album publié en 2014 aux éditions Triomphe


Résumé éditeur

couverture bd Commandos SAS Qui ose gagne

Le 5 juin 1944, sous les ordres du Commandant Bourgoin, appelé Le Manchot suite à la perte d’un bras lors d’une opération commando en Algérie, des parachutistes du 4e SAS sont largués en Bretagne occupée.

Ils vont y opérer des actions de sabotage visant à retarder la progression des renforts allemands vers la Normandie, mais également à prendre contact avec la résistance locale.

Dans le Morbihan, près du village de Saint-Marcel, c’est un véritable camp fortifié qui se met en place lorsque plus de 2000 résistants répondent à l’appel de leurs chefs.

Mais les mouvements ne tardent pas à être repérés par les Allemands et le camp doit être dissous après une attaque en règle le 18 juin 1944.

Durant les semaines qui suivent, les parachutistes, regroupés par petites équipes vont continuer leurs missions de sabotage tout en étant implacablement pourchassés par la milice et les soldats allemands.

Commandos SAS – Qui ose gagne, selon la fière devise de ces hommes, raconte l’extraordinaire épopée de ces hommes, commencée bien avant le Débarquement de Normandie, dans le pourtour méditerranéen et qui s’achèvera au retour de la paix.

Un autre aspect de l’opération Overlord dont nous avons fêté l’an passé le 70e anniversaire.

La bd « Commandos SAS Qui ose gagne » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Commandos SAS Qui ose gagne»

« Commandos SAS – Qui ose gagne » est une bande dessinée de Philippe Zytka, magnifiquement illustrée par Ludovic Gobbo, qui plonge les lecteurs au cœur de l’histoire méconnue des commandos SAS parachutés en Bretagne occupée en 1944.

Ce récit captivant met en lumière l’extraordinaire épopée de ces hommes courageux, chargés de saboter les opérations allemandes tout en collaborant avec la résistance locale pour retarder l’arrivée des renforts ennemis en Normandie.

L’histoire se déroule pendant les jours cruciaux précédant le Débarquement de Normandie et offre une perspective unique sur les sacrifices et la détermination de ces héros oubliés. Les illustrations de Ludovic Gobbo captent l’intensité de ces moments dramatiques, nous transportant directement dans l’action.

« Commandos SAS – Qui ose gagne » est un hommage émouvant à ces actes de bravoure et à l’importante contribution des résistants au succès de l’opération Overlord.

Cette bande dessinée retrace particulièrement les évènements du maquis de Saint-Marcel du 5 juin 1944 au 18 juin 1944.

Une bande dessinée qui rappelle l’héroïsme de ces combattants méconnus de l’histoire et qui mérite d’être lue par tous ceux qui s’intéressent à la Seconde Guerre mondiale et à la Résistance française.


Plus d’information sur le maquis de Saint-Marcel

Via le site des archives du département du Morbihan ci dessous.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

HéraklionSaint-Marcel

À 18 ans sous les balles au Vercors

Album publié en 2007 aux éditions Du Signe.


Résumé éditeur

couverture bd À 18 ans sous les balles au Vercors

L’histoire vraie et palpitante de Reymond Tonneau, jeune résistant, rescapé par miracle du maquis du Vercors reprise et racontée en bande dessinées.


La bd « À 18 ans sous les balles au Vercors » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « À 18 ans sous les balles au Vercors »

À 18 ans sous les balles au Vercors » est une bande dessinée qui nous plonge dans le récit authentique et captivant de Reymond Tonneau, un jeune résistant ayant survécu par chance aux épreuves du maquis du Vercors durant la Seconde Guerre mondiale. Publié en one-shot en 2007 par les Éditions du Signe, cet ouvrage met en lumière un pan de l’histoire de la Résistance française, souvent méconnu du grand public.

extrait "À 18 ans sous les balles au Vercors"

Le scénario et le dessin, tous deux signés Norma, reconstituent avec une rigueur documentaire et une force émotionnelle indéniables l’expérience d’un homme confronté aux horreurs de la guerre et à la lutte pour la liberté. L’approche graphique de Norma, à la fois détaillée et expressive, sert admirablement le récit et contribue à immerger le lecteur dans cette période sombre de l’histoire.

Norma, dans un exercice de mémoire et de création, offre une œuvre à la fois didactique et émotive, un pan d’histoire à conserver précieusement dans les annales de la bande dessinée historique.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Pont-En-RoyansRomansVercors

Adieu Birkenau: Une survivante d’Auschwitz raconte

Album publié en 2023 aux éditions Albin Michel.


Résumé éditeur

couverture bd Adieu Birkenau: Une survivante d'Auschwitz raconte

En avril 1944, à 19 ans Ginette Kolinka est déportée au camp d’extermination Auschwitz II-Birkenau.

Elle n’en parle pas durant 50 ans, avant d’accepter d’être filmée pour la « Shoah Foundation », que Steven Spielberg vient de créer.

À la grande surprise de la septuagénaire, les souvenirs enfouis rejaillissent. Elle se lance à corps perdu dans le témoignage.

En octobre 2020, à 95 ans, elle permet à Victor Matet et Jean-David Morvan de l’accompagner lors d’un de ses voyages de groupe en Pologne, à l’issue duquel elle décide de ne plus jamais revenir.

Dans cet album bouleversant mis en images avec pudeur et puissance par Efa, Cesc et Roger, elle fait le point entre son premier et son dernier passage dans  » le plus grand cimetière du monde  » avec ce mélange unique de force, d’humour et d’espoir qui la caractérise.


Lire un extrait


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Adieu Birkenau: Une survivante d’Auschwitz raconte »

« Adieu Birkenau: Une survivante d’Auschwitz raconte » est une bande dessinée poignante qui nous plonge au cœur de l’histoire de Ginette Kolinka, une survivante d’Auschwitz, et de son dernier voyage en Pologne.

À 98 ans, elle décide que ce sera son ultime visite à ce lieu de souffrance et de mémoire. Cette bande dessinée, réalisée avec sensibilité par les artistes Efa, Cesc, et Roger, capture l’essence de son témoignage avec une force incontestable.

L’histoire mêle habilement le présent, avec le voyage de Ginette Kolinka en Pologne, et le passé, à travers ses souvenirs.

Les dessins, magnifiquement réalisés, créent une atmosphère émotionnelle unique. Les ombres noires représentant les détenus témoignent du respect et de la délicatesse des artistes envers cette histoire tragique.

extrait bd Adieu Birkenau: Une survivante d'Auschwitz raconte

Ce qui distingue cette bande dessinée, c’est sa capacité à toucher au cœur. Le texte est d’une justesse et d’une sensibilité rares, faisant honneur à l’incroyable générosité et résilience de Ginette Kolinka. L’emploi des ombres noires pour représenter les détenus est un choix délicat, renforçant la dignité et le respect qui imprègnent chaque page.

Adieu Birkenau est une réalisation exceptionnelle qui mérite une place spéciale dans le monde de la littérature graphique.

C’est une œuvre qui nous rappelle la nécessité de se souvenir, de transmettre, et de lutter contre la haine, tout en célébrant la résilience humaine.

Un ouvrage qui rappelle avec force que la haine peut mener à l’horreur, mais que la résilience et le devoir de mémoire sont essentiels pour construire un avenir meilleur.


Lieu visité par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

Auschwitz

Un amour de guerre

Album publié en 2020 aux éditions Locus Solus


Résumé éditeur

couverture bd Un amour de guerre

Une vieille dame, Hélène, souffrant de la maladie d’Alzheimer, révèle son lourd secret à sa fille Anne : jeune, elle se voulait actrice à Paris et a même tourné un peu.

C’était sous l’Occupation et les studios français étaient aux mains de la sinistrement fameuse compagnie Continental-Films, directement aux ordres du proche d’Hitler, Goebbels. Anne, bouleversée, part alors sur les traces de ce passé…

Dans cette BD superbement illustrée et mise en couleur, le scénario fonctionne comme au cinéma : contexte, intrigue, flashbacks, suspens, émotion, retournements, jusqu’à la chute finale.


Cette Bd aborde 3 grandes thématiques : désarroi face à une maladie très contemporaine (Alzheimer), secret de famille sur une filiation, milieu du cinéma français dans la propagande de guerre.

Des figures réelles (Raimu, H.-G. Clouzot…) croisent Alfred Gréven, chef de la Continental-Films, qui se rend au ministère de la Propagande à Berlin voir un Goebbels « cinéphile ».

On découvre qu’un film a été tourné près de Rennes (à Corps-Nuds) en 1942, qui montre l’inventivité des SS pour faire croire à une percée des leurs… en Ukraine ! Ou comment manipuler par l’image, déjà à l’époque.

Une BD basée sur des faits réels.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd « Un amour de guerre »

« Un Amour de Guerre » est une bande dessinée captivante qui mélange habilement le passé et le présent, nous transportant à l’époque de la Seconde Guerre mondiale.

L’histoire est centrée autour de trois thèmes principaux : la maladie d’Alzheimer, les secrets de filiation, et les manipulations de l’image à des fins de propagande nazie au sein de Continental-films.

L’intrigue tourne autour d’Anne, confrontée au défi émotionnel de prendre soin de sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer, qui oscille entre le présent et le passé, la prenant parfois pour sa propre mère.

extrait Un amour de guerre

C’est à travers ce conflit intérieur que des secrets de la guerre sont révélés, poussant Anne à plonger dans le passé pour découvrir les mystères de sa naissance.

L’histoire nous emmène également dans le monde du cinéma sous l’occupation allemande, où les SS utilisaient des moyens détournés pour diffuser leur propagande.

Des figures emblématiques du cinéma français, comme Raimu et Clouzot, font leur apparition, ajoutant une dimension fascinante à l’histoire.

L’auteur, Olivier Keraval, parvient à condenser ces thèmes complexes en seulement 72 pages sans que l’intrigue ne paraisse précipitée. Les dessins de Leyho sont d’une grande précision, et la colorisation informatique ajoute à l’esthétique globale de la bande dessinée.

L’aspect informatif de cette bande dessinée est indéniable. De plus, la présence d’un cahier documentaire à la fin de la BD offre une opportunité au lecteur d’approfondir sa compréhension de la période historique, de la manipulation de l’image, du cinéma sous l’occupation, de la Bretagne pendant la guerre, et même de la maladie d’Alzheimer, qui est abordée de manière réaliste.


Lieu visité par la bd en Bretagne

Corps-Nuds

Immortels !

Album publié en 2019 par le « Comité du souvenir départemental des fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure »


« Immortels ! » permet de découvrir l’histoire poignante des 50 otages de Châteaubriant et Nantes. 48 ont été fusillés le 22 octobre 1941 sur ordre d’Hitler. Cet événement marqua le premier massacre de masse de l‘Occupation, en représailles à l’assassinat du chef de la Wehrmacht à Nantes par trois jeunes résistants communistes.

Réalisée par les jeunes artistes talentueuses Camille Ledigarcher et Gaëlle Richardeau, en collaboration avec l’historienne Dominique Comelli, la BD retrace la vie quotidienne dans le camp d’internement de Choisel.

Les planches du livre font revivre les personnages marquants de cette période sombre. Le syndicaliste Jean-Pierre Timbaud, le médecin Maurice Ténine, le député Charles Michels et bien d’autres.

Elle met également en lumière les actes de résistance menés par les militants contre l’occupant allemand.

Cette bande dessinée artistique et respectueuse de l’histoire a touché le cœur de nombreux lecteurs. Elle a été vendue à 3 000 exemplaires et a été rééditée.

Accessible à toutes les générations, elle vise à transmettre la mémoire et les valeurs de la Résistance, encourageant la réflexion sur le courage et l’engagement pour la liberté.

Cette bande dessinée artistique et respectueuse de l’histoire a touché le cœur de nombreux lecteurs. Elle a été vendue à 3 000 exemplaires et a été rééditée.

Accessible à toutes les générations, elle vise à transmettre la mémoire et les valeurs de la Résistance, encourageant la réflexion sur le courage et l’engagement pour la liberté.

Au-delà de la BD elle-même, l’ouvrage est enrichi d’un dossier pédagogique rédigé par l’historienne Dominique Comelli.

En rendant hommage aux cinquante otages et à tous ceux qui se sont battus pour la liberté, « Immortels ! » incarne un magnifique outil de transmission.

C’est un appel à poursuivre le combat pour la paix et la liberté, un devoir de mémoire nécessaire pour les générations futures.

La bd « Immortels ! » disponible ici

(cliquez sur le bandeau ci dessous)


Autre bd, même lieu

Découvrez

Nous étions les ennemis

Album publié en 2020 aux éditions Futuropolis.


George Takei est connu dans le monde entier pour son rôle d’Hikaru Sulu, capitaine du vaisseau Enterprise dans la célèbre série Star Trek.

Aujourd’hui suivi par plus de dix millions de personnes sur Facebook, Il est devenu l’une des figures de proue de la lutte pour la justice sociale, les droits LGBT et l’égalité devant le mariage.

Il nous livre une autre facette de sa personnalité avec cette autobiographie dessinée. George Takei revient sur son enfance passée dans les camps d’internement américains.

couverture bd Nous étions les ennemis

Alors que les familles des États-Unis s’apprêtent à fêter Noël, une terrible nouvelle tombe à la radio : l’attaque surprise du Japon à Pearl Harbor.

Le lendemain, le 8 décembre, l’Amérique entre dans la Seconde Guerre mondiale.


Rapidement, le président Roosevelt signe un décret accordant aux commandants militaires le pouvoir d’arrêter et d’incarcérer «certaines personnes, voire toutes» d’origine japonaise, craignant la présence d’un ennemi de l’intérieur.

La famille de George est américano-japonaise. Si sa mère est née aux États-Unis, son père, lui, n’a pas pu obtenir la citoyenneté alors qu’il vivait dans le pays depuis cinquante ans.

George Takei, âgé de 4 ans suit alors sa famille pour le Fort Rohwer. C’est l’un des dix camps d’internement établis par ordre du président.

Nous étions les ennemis permet de mieux comprendre le parcours de cet acteur de la série originale Star Trek.

Il associe l’esprit d’aventure de son personnage de fiction à l’histoire de ses parents qui se demandaient comment survivre et prospérer dans un pays où ils étaient littéralement qualifiés d’extraterrestres.

La bd « Nous étions les ennemis » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd «Nous étions les ennemis»


Dans cet album poignant, George Takei, célèbre acteur connu pour son rôle dans Star Trek, nous livre un témoignage personnel et captivant sur l’incarcération injuste des Américains d’origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

À travers les yeux d’un enfant, il décrit les conséquences dramatiques de l’attaque de Pearl Harbor et l’impact sur sa famille.

L’histoire est racontée avec émotion et humour, soulignant l’absurdité de la situation.

extrait Nous étions les ennemis

Le récit est soutenu par un dessin simple mais expressif, mettant en lumière les expressions faciales et les moments clés de l’histoire.

Ce roman graphique est une lecture incontournable qui rappelle les erreurs du passé et nous pousse à réfléchir sur les injustices actuelles.

Lecture recommandée.

Accessible dès 10 ans.

Le carnet de Roger

Album publié en 2011 aux éditions Sarbacanes


Résumé éditeur

couverture bd Le carnet de Roger

Automne 1939, un village de la périphérie nantaise.

Roger, maraîcher de 27 ans, reçoit son ordre de mobilisation.

Hiver 2002, sur une autoroute entre La Rochelle et Nantes, Florent se rend au chevet de son grand-père Roger, qui vient d’être admis aux urgences…

  • Un témoignage rare sur un épisode de l’Histoire méconnu : la déportation des prisonniers de guerre dans des camps de travail
  • Un livre entre la puissance évocatrice de Tardi et la sensibilité d’Emmanuel Guibert
  • Le dessin documenté et foisonnant de Florent Silloray rend admirablement l’atmosphère de l’époque

La bd « Le carnet de Roger » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd «Le carnet de Roger»

Cet album est un véritable bijou, mêlant habilement deux récits parallèles captivants.

D’un côté, la guerre vue à travers les yeux de Roger et son carnet, de l’autre, la quête émouvante de Florent, son petit-fils, qui cherche à retracer son histoire.

Les planches graphiques sont magnifiques, avec des tons terre et gris pour Roger et des couleurs plus classiques pour Florent.

L’aspect historique est captivant, basé sur un carnet authentique, offrant une immersion profonde dans la vie de Roger.

C’est un album poignant qui nous livre un témoignage complet et inédit sur la vie des prisonniers de guerre.

Au revoir les enfants

Album publié en 2019 aux éditions Plein Vent


Résumé éditeur

La véritable histoire du père Jacques

Lucien Bunel, en religion père Jacques, est né en 1900.

Il devient prêtre puis religieux carme et fonde avant guerre un collège à Avon.

Pendant l’occupation, il entre dans la résistance et cache des adultes et des enfants juifs.

En 1944, il est arrêté et déporté d’abord à Sarrebrück puis à Mauthausen.

Il se consacre jour et nuit aux autres prisonniers. Il meurt d’épuisement en Autriche un mois après la libération du camp.

Louis Malle, élève au collège d’Avon à l’époque (il a alors 12 ans), a été marqué par cette arrestation qu’il raconte dans son film Au revoir les enfants.

Voici donc l’incroyable histoire du père Jacques, prêtre, déporté et Juste parmi les nations.

La bd « Au revoir les enfants » disponible ici


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bd «Au revoir les enfants»

Le roman graphique « Au revoir les enfants » de Camille W. de Prévaux et Jean Trolley nous plonge dans la vie extraordinaire de Lucien Bunel , rebaptisé Père Jacques, qui consacra sa vie à aider les autres.

L’enquête journalistique menée par un personnage fictif nous permet de rencontrer les témoins de sa vie, de son enfance en Normandie à sa déportation à Mauthausen.

extrait Au revoir les enfants

La sobriété artistique en noir et blanc souligne parfaitement la profondeur du récit.

Ce livre hommage réussit avec brio à rendre hommage à cet homme remarquable, véritable symbole de courage et d’abnégation.


Quelques mots sur Lucien Bunel / père Jacques

Lucien Louis Bunel, connu sous les noms de Jacques de Jésus ou le père Jacques, était un prêtre catholique français et un moine carme.

Né le 29 janvier 1900 à Barentin (Seine-Maritime) et décédé le 2 juin 1945 à Linz (Autriche). Il est reconnu à Yad Vashem comme l’un des Justes parmi les nations.

Dès son plus jeune âge, Lucien Bunel nourrissait le désir de devenir prêtre.

Il a fréquenté le petit séminaire de Rouen. On le considérait comme déterminé, bien que ses professeurs n’appréciaient pas particulièrement son caractère.

Il a été ordonné prêtre le 1er juillet 1925.

Père Jacques a souhaité rejoindre l’Ordre du Carmel, mais l’archevêque de Rouen a refusé son consentement.

En 1934, il a fondé et dirigé le Petit Collège Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus à Avon. Il y enseignait les lettres classiques et était un pédagogue remarquable, privilégiant une approche pratique de l’éducation.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, tout en poursuivant ses activités au collège d’Avon, le père Jacques s’est rapidement engagé dans la Résistance.

Il a protégé des réfractaires du STO et a accueilli des enfants juifs sous de fausses identités. Son arrestation en janvier 1944, suite à une dénonciation, était principalement liée à son implication dans la Résistance.

Déporté dans plusieurs camps, le père Jacques est resté un homme de compassion et de solidarité, prenant soin des malades et des plus faibles. Il était aimé de ses camarades prisonniers et même des Allemands. Son comportement exemplaire dans les pires conditions inspirait respect et admiration.

Après la libération du camp, malgré sa maladie, le père Jacques a représenté les Français lors des réunions du Comité international des déportés. Il est décédé à l’hôpital Sainte-Élisabeth de Linz le 2 juin 1945.


Lieux visités par la bd pendant la Seconde Guerre Mondiale

AvonCamp de RoyallieuMauthasen