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Rémi Sans Famille

Bande dessinée publiée en 2018 aux éditions Glénat.


D’après le roman « Sans Famille » de Hector Malot publié en 1878.

couverture bd Rémi Sans Famille

Rémi, orphelin recueilli par la douce Madame Barberin, est arraché à sa mère adoptive pour être confié au Signor Vitalis, un mystérieux musicien ambulant. À ses côtés, il va apprendre la rude vie de saltimbanque et à chanter pour gagner son pain.
Accompagné du fidèle chien Capi et du petit singe Joli-Cœur, le long voyage de Rémi à travers la France, fait de rencontres, d’amitiés et d’entraide, le mènera au secret de ses origines…

Au moyen d’une mise en scène et une esthétique riche proche d’Hugo Cabret, le réalisateur Antoine Blossier offre dans ce film une vision raffraichissante du classique d’Hector Malot.
Ce grand film familial de fin d’année avec Daniel Auteuil, Virginie Ledoyen, Jacques Perrin et Ludivine Sagnier sortira en salles le 12 décembre. Afin de prolonger l’expérience, retrouvez l’adaptation du film en BD signée Cédric Simon et Éric Stalner.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Rémi Sans Famille »

Rémi Sans Famille : quand le trait sublime l’émotion

Adaptation graphique du film éponyme (2018) inspiré du classique d’Hector Malot, « Rémi Sans Famille » signé Cédric Simon et Éric Stalner offre une relecture visuelle saisissante de cette quête identitaire intemporelle. En 56 pages denses et richement illustrées, les auteurs parviennent à capturer l’essence du récit originel.

La narration suit fidèlement l’histoire de Rémi, orphelin arraché à sa mère adoptive et confié au mystérieux Signor Vitalis, musicien ambulant qui l’initie à la vie de saltimbanque. Accompagné du fidèle chien Capi et du singe Joli-Cœur, son périple à travers la France du XIXe siècle dévoile progressivement le secret de ses origines.

extrait bd Rémi Sans Famille

L’album brille particulièrement par la maîtrise graphique d’Éric Stalner, dont le trait classique confère une remarquable profondeur aux personnages. Chaque visage incarne un caractère remarquablement défini. Les physionomies, reprenant les traits des acteurs du film, sont sublimées par les couleurs chaudes de Florence Fantini qui créent une atmosphère immersive proche de l’esthétique d' »Hugo Cabret ».

Le rythme soutenu bouscule parfois le lecteur d’une émotion à l’autre, cette contrainte n’altère en rien la densité émotionnelle de l’œuvre. La dimension universelle de ce destin dramatique et touchant reste intacte.

Une œuvre puissante qui séduira tant les amateurs du roman original que les néophytes, offrant une fenêtre esthétique somptueuse sur un classique de la littérature jeunesse française.

Les Voleurs de beauté

Bande dessinée publiée en 2018 aux éditions Glénat.


D’après le roman de Pascal Bruckner publié le 27 aout 1997.

couverture bd Les Voleurs de beauté

Leur jeunesse est un crime. Leur beauté, une malédiction.

Un soir d’hiver, Benjamin et sa fiancée Hélène sont pris dans une tempête de neige et trouvent refuge dans un chalet où un avocat aux allures de vieux beau vit avec sa femme et un petit homme repoussant qui leur sert d’homme-à tout-faire.
Ils sont bien accueillis, mais peu à peu, un poison se mêle au charme. Fasciné et épouvanté à la fois, Benjamin va découvrir par mégarde le secret des lieux : un boyau humide et souterrain où leur Barbe-Bleu d’hôte et ses complices enferment des êtres coupables d’un seul crime : la beauté.
Horrifié, hésitant entre l’incrédulité et la panique, Benjamin se retrouve alors pris au piège du trio monstrueux…

Philippe Thirault et le dessinateur espagnol Manuel Garcia adaptent le roman suave et cruel de Pascal Bruckner qui lui valut le prix Renaudot en 1997. Cette violente allégorie sur la jeunesse, la beauté et le sexe n’a rien perdu de son actualité à une époque obnubilée par le culte de l’apparence…


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Voleurs de beauté »

Une Sombre Allégorie sur le Culte de la Beauté

Philippe Thirault et Manuel Garcia nous offrent avec « Les Voleurs de beauté » une adaptation saisissante du roman de Pascal Bruckner, prix Renaudot 1997. Cette œuvre graphique explore avec finesse une intrigue aussi macabre que fascinante : un jeune couple pris dans une tempête de neige trouve refuge dans un chalet isolé. Leurs hôtes cachent un terrible secret – ils emprisonnent des êtres dont le seul crime est la beauté…

La narration, construite en alternant habilement présent et flash-backs, nous plonge dans une réflexion sur notre rapport obsessionnel à l’apparence. La structure en huis-clos accentue progressivement le sentiment d’oppression, tandis que la relation entre Benjamin, personnage principal, et Mathilde, l’infirmière à qui il confie son histoire, ajoute une dimension psychologique captivante. Philippe Thirault parvient à extraire l’essence du roman pour en faire un polar fantastique qui questionne nos peurs contemporaines face au vieillissement.

extrait bd Les Voleurs de beauté

Le style graphique de Manuel Garcia, à la croisée du franco-belge classique et des pulps américains d’horreur, sert admirablement cette fable cruelle. Ses contrastes marqués et ses expressions faciales d’un réalisme saisissant créent une atmosphère pesante qui colle parfaitement aux thématiques abordées. Chaque planche transpire l’angoisse, rendant palpable la terreur des protagonistes.

Véritable allégorie sur la tyrannie de la beauté dans notre société, cette bande dessinée saura séduire les amateurs de récits psychologiques teintés d’horreur, ainsi que ceux qui apprécient les adaptations littéraires aux résonances contemporaines.

24 heures de la vie d’une femme

Album publié en 2018 aux Editions Glénat.


Adapté du roman de Stefan Zweig (publié pour la première fois en 1927).

couverture bd 24 heures de la vie d'une femme

Le chef-d’œuvre de Stefan Zweig, version eighties

L’épouse d’un membre de la haute société s’enfuit avec un jeune homme qu’elle n’a rencontré qu’un jour auparavant. L’occasion pour une femme âgée de revenir sur un épisode similaire de sa vie : une journée qui avait changé le cours de son existence…
Tout le monde ou presque connaît l’intrigue de 24 heures de la vie d’une femme : ce récit d’une passion foudroyante, brève et aiguë, l’un des plus grands chefs-d’œuvre de Stefan Zweig.

Aujourd’hui, Nicolas Otero adapte en roman graphique ce grand classique de la littérature en le transposant dans le Las Vegas des années 1980.
L’auteur de Confessions d’un enragé parvient avec talent à restituer la puissance littéraire de l’œuvre originale tout en y apportant une vraie dimension cinématographique par un jeu de lumières et de cadrages très inspiré des grands cinéaste hollywoodiens de l’époque – Brian De Palma et Francis Ford Coppola en tête.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « 24 heures de la vie d’une femme »

Adapter un monument littéraire tel que « 24 heures de la vie d’une femme » de Stefan Zweig en bande dessinée relevait d’un pari audacieux. Nicolas Otéro le relève avec panache en transposant l’intrigue dans le Las Vegas des années 1980, loin de la Riviera du début du XXe siècle, tout en restant fidèle à l’œuvre originale. Ce choix de modernisation, loin d’affaiblir le propos, insuffle une énergie contemporaine à la confession d’une femme confrontée à la passion et à la transgression, dans un univers où le jeu et la tentation sont omniprésents.

Le scénario, centrée sur la remémoration d’un épisode clé par une femme âgée, conserve toute la profondeur psychologique du texte de Stefan Zweig. Nicolas Otéro excelle à traduire la complexité des personnages : la bourgeoise en quête de sens, le jeune joueur tourmenté, tous porteurs de désirs inavoués et de failles béantes. Les dialogues, incisifs, révèlent subtilement les tourments intérieurs, rendant palpable la tension entre raison et pulsion.

Graphiquement, Nicolas Otéro opte pour un style inspiré du comics américain, enrichi de jeux de lumières et de cadrages cinématographiques évoquant l’âge d’or d’Hollywood. Cette esthétique soutient l’atmosphère dramatique et sensuelle du récit, tout en rendant hommage à la pop culture des années 1980. Chaque planche capte l’effervescence de Las Vegas et la solitude des personnages, accentuant le contraste entre le décor clinquant et l’intimité du drame humain.

« 24 heures de la vie d’une femme » version Nicolas Otéro est une adaptation audacieuse et respectueuse, qui séduira tant les amateurs de littérature classique que les passionnés de romans graphiques exigeants.

Arsène Lupin contre Sherlock Holmes – 1ère Partie

Albums publiés en 2022 aux éditions Bamboo.


Résumé éditeur

L’adaptation libre du roman « La Barre-y-va » de Maurice Leblanc publié pour la première fois en 1931.

couverture bd Arsène Lupin contre Sherlock Holmes - 1ère Partie

La dernière confrontation de deux légendes. 

En Normandie, un vieil alchimiste aurait percé le secret de la transformation du plomb en or.
Il n’en faut pas plus pour attirer la convoitise d’Arsène Lupin.
Mais ce que le gentleman-cambrioleur ignore, c’est que Sherlock Holmes est sur ses traces. Les bords de Seine vont bientôt devenir le témoin de l’ultime confrontation entre Holmes et Lupin.
Et cette fois, ce sera une lutte à mort.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Arsène Lupin contre Sherlock Holmes – 1ère Partie »

Arsène Lupin contre Sherlock Holmes : Duel électrisant entre deux icônes

Dans ce premier tome du diptyque signé Jérôme Félix et Alain Janolle, la confrontation entre le gentleman cambrioleur français et le détective britannique prend une tournure dramatique et inattendue. Librement adapté du roman de Maurice Leblanc, l’album s’ouvre sur une scène puissante : Lupin, prêt à raccrocher ses gants de voleur, se retrouve face à Holmes dans un affrontement qui tourne au drame.

Le scénariste Jérôme Félix, déjà familier de l’univers de Lupin qu’il avait exploré dans « L’aiguille creuse« , transforme avec audace la rivalité historique entre ces personnages. Dans cette version, Holmes apparaît comme une némésis implacable, loin de son flegme légendaire, tandis que Lupin déploie son génie du déguisement dans une intrigue centrée sur l’alchimie et la transmutation du plomb en or.

Le trait semi-réaliste d’Alain Janolle magnifie les décors normands et les costumes d’époque avec une précision remarquable. Les couleurs de Delf subliment cette atmosphère Belle Époque, créant un écrin parfait pour ce récit de vengeance et de mystère.

Les amateurs du genre apprécieront cette relecture sombre et complexe qui, tout en respectant les codes du roman d’aventures, offre un regard neuf sur l’opposition mythique entre ces deux géants littéraires. Une première partie captivante qui laisse impatient de découvrir la conclusion de ce duel au sommet.

Le Journal d’Anne Frank

Album publié en 2017 aux Editions Calmann-Lévy.


Publié pour la première fois le 25 juin 1947 sous le titre « Het Achterhuis » (« L’Annexe »)

couverture bd Le Journal d'Anne Frank

Ari Folman et David Polonsky, scénariste et illustrateur de Valse avec Bachir, ont réalisé cette adaptation en roman graphique du Journal d’Anne Frank.

Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933.
À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu’en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s’installent clandestinement dans « l’Annexe »de l’immeuble du 263, Prinsengracht, où Anne écrit son journal.
Le 4 août 1944, la famille est arrêtée vraisemblablement sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945,peu après sa sœur Margot.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Le Journal d’Anne Frank »

L’adaptation en bande dessinée du Journal d’Anne Frank par Ari Folman et David Polonsky représente un défi éditorial audacieux. Les créateurs de Valse avec Bachir livrent ici la première adaptation graphique officielle de ce témoignage fondamental, transformant 360 pages de journal intime en 162 pages illustrées en conservant l’essence du texte original.

L’ouvrage alterne entre extraits intégraux du journal et représentations visuelles, préservant ainsi la voix authentique d’Anne Frank. Les auteurs restituent avec justesse les thèmes universels du passage à l’âge adulte, des questionnements identitaires et de la condition adolescente dans un contexte tragique. Cette approche permet de retrouver la maturité surprenante d’Anne, ses touches d’humour et sa capacité d’introspection.

extrait bd Le Journal d'Anne Frank

Le choix d’illustrations colorées et poétiques, loin du noir et blanc attendu, insuffle une vivacité particulière au récit. La mise en page, alternant vignettes classiques et doubles pages, rend le texte accessible sans infantiliser le propos. Certaines séquences oniriques illustrent les aspirations et les angoisses de l’adolescente.

Cette adaptation réussit le pari de transmettre aux nouvelles générations un témoignage essentiel, tout en respectant scrupuleusement la mémoire de son auteure. Une BD indispensable pour découvrir ou redécouvrir ce monument littéraire.


Roi rose

Album publié en 2009 aux Editions Gallimard.


Adapté de la nouvelle « Chronique des jours désespérés » de Pierre Mac Orlan (publiée pour la première fois en 1927).

couverture bd Roi rose

En sauvant de la noyade un nouveau-né, les pirates du «Hollandais volant», vaisseau fantôme errant sans fin sur les mers, retrouvent goût à la mort.
Roi rose, comme ils le surnomment, grandit parmi les squelettes en rêvant du jour où à son tour il sera mort. Mais le voyage de l’enfance a pour lui une autre fin.

«Roi rose» est une nouvelle extraite de «Chronique des jours désespérés».
David B. adapte Mac Orlan et réalise un rêve vieux de vingt ans. Son art de la narration et l’incomparable force graphique de ses planches servent une fable sur l’enfance : drôle, sombre et poétique à la fois.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Roi rose »

Vingt ans d’attente ont été nécessaires à David B. pour concrétiser son projet d’adapter Roi Rose, nouvelle extraite de Chronique des jours désespérés de Pierre Mac Orlan. Cette fable maritime, née de la désillusion post-Grande Guerre de l’auteur du Quai des Brumes, trouve chez le fondateur de L’Association une résonance parfaite.

L’histoire suit l’équipage fantôme du Hollandais Volant, condamné à errer éternellement sur les océans, jusqu’à ce qu’un nourrisson vienne bouleverser leur malédiction. David B. transforme cette rencontre entre la vie et la mort en une méditation philosophique sur l’apprentissage de l’existence.

Graphiquement, l’auteur de L’Ascension du Haut Mal déploie tout son talent de dessinateur. Ses pirates squelettiques aux expressions saisissantes, ses cadrages inventifs et ses couleurs soigneusement choisies créent un univers fantasmagorique. Le trait de David B., reconnaissable entre tous, sert parfaitement cette atmosphère où se mêlent macabre et tendresse.

Roi Rose constitue une introduction idéale à l’univers de David B., démontrant sa capacité à s’approprier totalement l’imaginaire de Pierre Mac Orlan. Une adaptation qui redonne brillamment ses couleurs au pavillon noir !

Les contes du chat perché – 2

Bande dessinée publiée en 2008 aux éditions Gallimard.


D’après les contes de Marcel Aymé publiés entre 1934 et 1946.

couverture bd Les contes du chat perché - 2

«Soyez sages!» Leurs parents n’ont pas plus tôt quitté la maison que Delphine et Marinette enfreignent leurs recommandations…


—Les Cygnes (1939) :
Malgré l’interdiction formelle de leurs parents Delphine et Marinette traversent la route et se retrouvent au mystérieux rendez-vous des animaux perdus…
—Le Loup (1931) :
Bien qu’elles ne soient pas dupes de la douceur et de la bonté affichées par le Loup, elles lui ouvrent la porte et passent en sa compagnie la plus belle des après-midi. Ce charmant compagnon de jeu saura-t-il continuer à jouer au loup sans mettre les deux sœurs en danger?

Deux contes savoureux, loufoques et cruels.
Titre recommandé par le ministère de l’Éducation nationale, pour le cycle 3 de l’école primaire (CM1-CM2)


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les contes du chat perché – 2 »

Dans ce second opus des « Contes du Chat Perché » publié chez Gallimard en novembre 2008, Agnès Maupré poursuit avec brio son adaptation des œuvres de Marcel Aymé. Ce volume nous invite à redécouvrir deux histoires emblématiques – « Les Cygnes » et « Le Loup » – où les intrépides Delphine et Marinette continuent de défier l’autorité parentale avec une candeur désarmante.

L’artiste parvient à capturer l’essence même des contes originaux tout en leur insufflant une vitalité nouvelle. Son trait dynamique, résolument contemporain, traduit avec justesse l’innocence malicieuse des fillettes et la dimension fantastique de leur univers. Le choix audacieux d’un style épuré, rehaussé par un travail d’aquarelle aux teintes vives, apporte une fraîcheur bienvenue à ces histoires intemporelles. Cette esthétique colorée sert admirablement le scénario en soulignant tant la légèreté des moments ludiques que la tension dramatique des situations périlleuses.

Agnès Maupré excelle particulièrement dans sa capacité à explorer les thèmes universels chers à Marcel Aymé : la frontière perméable entre le monde animal et humain, la désobéissance comme apprentissage, et la complexité des relations familiales. Son découpage narratif, d’une lisibilité exemplaire, rend ces récits accessibles sans jamais les dénaturer.

Cette adaptation séduira autant les lecteurs nostalgiques des textes originaux que les nouveaux venus, petits ou grands. Un équilibre parfait entre fidélité à l’œuvre source et vision artistique personnelle, qui confirme le talent d’Agnès Maupré et nous fait attendre avec impatience les volumes suivants

Les contes du chat perché – 1

Bande dessinée publiée en 2007 aux éditions Gallimard.


D’après les contes de Marcel Aymé publiés entre 1934 et 1946.

couverture bd Les contes du chat perché - 1

Delphine et Marinette ne sont pas toujours prudentes. Et les parents sont parfois si méchants! Heureusement, les filles ont de bons amis parmi les animaux de la ferme…

«La patte du chat» (1944)
Delphine et Marinette cassent un vieux plat de faïence dans la cuisine de la ferme.
Pour les punir, les parents décident de les envoyer chez l’affreuse tante Mélina, avec sa bouche sans dents et son menton plein de barbe.

«Le canard et la panthère» (1937)
Les parents regardent le canard avec des yeux gourmands. C’est le moment de lui conseiller de faire un grand voyage.

Adaptation du chef-d’œuvre intemporel de Marcel Aymé, deux contes savoureux, loufoques et cruels, où le merveilleux se mêle au quotidien avec une grâce inégalée.
le cycle 3 (en classe de CM1-CM2).

Agnès Maupré, étudiante aux Beaux-Arts de Paris, signe ici sa première bande dessinée. Elle y révèle un talent remarquable d’audace, de vitalité et de charme.

Titre recommandé par le ministère de l’Éducation nationale pour le cycle 3 (en classe de CM1-CM2).


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les contes du chat perché – 1 »

Quand l’aquarelle donne vie aux contes de Marcel Aymé.

Dans ce premier tome des « Contes du chat perché« , Agnès Maupré offre une adaptation vibrante et fidèle de deux histoires emblématiques de Marcel Aymé. Pour sa première incursion dans la bande dessinée en 2007, la jeune illustratrice s’attaque avec brio à ce classique de la littérature jeunesse française.

Les aventures de Delphine et Marinette, ces deux fillettes complices des animaux de la ferme face à leurs parents austères et pragmatiques, prennent une dimension nouvelle sous le trait vif et léger d’Agnès Maupré. Dans « La patte du chat« , où Alphonse fait pleuvoir pour éviter aux enfants la terrible punition parentale, et « Le canard et la panthère« , où une improbable amitié bouleverse le quotidien de la ferme, l’artiste capture parfaitement l’équilibre subtil entre drôlerie et cruauté propre à l’univers de Marcel Aymé.

Ce qui séduit particulièrement, c’est la manière dont les couleurs chatoyantes et le trait souple insufflent dynamisme et tendresse à ces récits. Chaque planche témoigne d’une compréhension fine de l’esprit originel tout en apportant une fraîcheur contemporaine. L’expressivité des personnages traduit avec justesse l’humour des situations cocasses comme la tension des moments de confrontation.

Une adaptation réussie qui ravira tant les nostalgiques de ces contes intemporels que les jeunes lecteurs découvrant pour la première fois ce monde où les animaux parlent et où l’imagination triomphe des conventions.

Les Années Douces

Bande dessinée publiée en 2025 aux éditions Casterman.


D’après le roman de Hiromi Kawakami  publié le 1 juin 2001.

couverture bd Les Années Douces

 » Siroter du saké, l’un à côté de l’autre, dans notre habituel troquet… C’est plutôt cela, notre style de rencontre.  »

Tsukiko est une jeune célibataire attachée à son indépendance. Un soir, dans un petit restaurant où elle a ses habitudes, elle retrouve celui qui fut autrefois son professeur de lycée. Tacitement, les rencontres fortuites deviennent des rendez-vous réguliers avec celui qu’elle continue d’appeler respectueusement  » Maître « .
Au fil des repas et des confidence, la tendre complicité qui s’établit laisse peu à peu la place à une véritable affection…

Avec cette adaptation de la romancière Hiromi Kawakami, Jirô Taniguchi place pour la première fois la rencontre amoureuse au coeur de son oeuvre.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Les Années Douces »

La BD sortira en juin 2025.

extrait bd Les Années Douces

Libres d’obéir

Bande dessinée publiée en 2025 aux éditions Casterman.


D’après l’essai Libres d’obéir – Le management, du nazisme à aujourd’hui de Johann Chapoutot  publié le 9 janvier 2020.

couverture bd Libres d'obéir

Libres d’obéir ou comment le management moderne trouve certaines de ses racines dans l’organisation nazie.
Les auteurs racontent comment Reinhard Höhn, ancien juriste du IIIᵉ Reich, a influencé la pensée managériale en prônant l’autonomie sous contrôle, de l’après-guerre jusqu’à nos jours.
Dans cette adaptation, a été ajouté le récit de deux femmes cadres, soumises à la pression managériale, mettant en scène les conséquences concrètes de cette idéologie dans le monde professionnel actuel.


L’avis d’histoiregeobd.com sur la bande dessinée « Libres d’obéir »

La BD sortira en aout 2025.

extrait bd Libres d'obéir